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La Société Civile Professionnelle : le sésame pour travailler en groupe ? Vous êtes médecin libéral (quelle belle profession !) et vous envisagez de vous regrouper avec des confrères pour mutualiser vos ressources, alléger votre charge de gestion (et mentale), ou simplement ne plus exercer en solo ? La SCP, ou Société Civile Professionnelle, fait partie des options à envisager sérieusement.
Cette structure juridique vous permet d’abandonner l’exercice libéral individuel et les galères solitaires, et d’exercer à plusieurs tout en partageant les honoraires, les frais, les locaux, et aussi bien souvent, les prises de tête. Mais qu’est-ce qu’une SCP exactement ? Est-elle faite pour vous ? Comment la créer, et surtout, comment éviter les pièges classiques ? On vous dit tout dans un langage clair, sans jargon inutile (c’est un peu notre contrat de confiance à nous, et la signature de Comptasanté).
SCP définition fonctionnement
Une SCP, ou société civile professionnelle, est une structure juridique destinée aux professions libérales réglementées, comme les métiers de la santé et particulièrement les médecins, qui souhaitent exercer à plusieurs. Elle repose sur un principe simple : chaque professionnel libéral (inscrit à l’Ordre des médecins, évidemment) met en commun son activité libérale au sein d’une société. Mais ce n’est pas juste un regroupement de moyens : ici, c’est bien une activité commune et un cabinet partagé, avec des bénéfices communs.
C’est donc une forme d’exercice en groupe où l’on partage plus que la machine à café : la responsabilité, les revenus, les patients… et les réunions.
Dans une SCP santé, chaque associé est co-gérant (sauf mention contraire dans les statuts), et les décisions importantes sont prises à la majorité ou à l’unanimité, selon ce qui est prévu dans le contrat de société. Chaque membre détient des parts sociales correspondant à sa participation au capital de la société.
La SCP a donc une responsabilité sur ses biens propres, mais les associés le sont aussi indéfiniment et solidairement sur leurs biens personnels en cas de problème. Autrement dit, si ça tourne mal, on rame ensemble. C’est la contrepartie d’avoir le droit d’exercer votre profession dans un cadre social commun.
Côté gestion, la SCP peut embaucher du personnel, gérer les contrats, encaisser les honoraires, payer les charges… comme une vraie entreprise. Le tout sous la supervision bienveillante (ou tatillonne, on ne se refait pas) de votre expert-comptable préféré (Comptasanté, évidemment !).
Quand on parle d’exercice en groupe, plusieurs options s’offrent aux professionnels de santé :
La SCP se situe entre tout ça : moins souple qu’une SEL, plus engageante qu’une SCM, mais adaptée à un exercice commun sans volonté de diversification capitalistique de votre activité libérale. C’est un peu le « classic rock » des structures d’exercice, l’assurance de pas trop se tromper.
Avantages :
Inconvénients :
🔍 Comparatif express des structures
En clair, si vous aimez le travail en équipe mais pas l’open space façon start-up, la SCP peut être votre alliée… à condition de bien vous entourer.
démarches création gestion SCP
Créer une SCP ne s’improvise pas entre deux patients. Voici les grandes étapes :
📌 Check-list express pour créer une SCP médecin :
Besoin d’aide pour tout ça ? Comptasanté vous accompagne étape par étape ! **Nos experts peuvent bien sûr vous accompagner dans toutes ces démarches, parce qu’un dossier refusé par le greffe ou un retard de paiement d’impôt, c’est comme une piqûre dans le mauvais bras : ça fait perdre du temps, et ça fait râler.
SCP obligations juridiques fiscales
Une fois créée, votre SCP (et donc chacun de ses membres) devra :
Les membres sont imposés à titre individuel et personnel sur leur quote-part de bénéfices, sauf option à l’Impôt sur les Sociétés (qui mérite, elle aussi, un bon conseil avant de vous lancer).
Quant à la cession de parts, elle doit être approuvée par les autres associés et validée par l’Ordre. Bref, on n’entre pas dans une SCP comme dans un moulin, et on n’en sort pas non plus sans respecter quelques règles du jeu.
Exercer en SCP médecin, c’est faire le choix d’une structure professionnelle stable, balisée, et pensée pour l’exercice en groupe dans le respect des règles de votre profession de santé. C’est aussi partager le quotidien (et parfois les galères) avec ses confrères, tout en bénéficiant à ce titre d’un cadre juridique clair et rassurant.
Mais attention, ce n’est pas une décision à prendre à la légère : mieux vaut s’informer, se poser les bonnes questions, et surtout, bénéficier du conseil d’un cabinet comptable qui connaît les spécificités des médecins libéraux avant toute inscription au tableau. Et devinez qui est spécialiste du genre ? Vous nous voyez venir… Comptasanté évidemment, votre allié fiscal et administratif de confiance.
Et si la perspective de gérer (en plus des soins quotidiens à vos patients) statuts, votes, assurances, cession de droits et fiscalité vous donne déjà mal à la tête, pas de panique : chez Comptasanté, on adore ça. (Oui, on est un peu bizarres, mais ça vous arrange bien.)
La SCP est-elle réservée aux médecins libéraux ?
La SCP s’adresse aux professions libérales réglementées, dont les médecins. Ses membres doivent être inscrits à l’Ordre pour pouvoir intégrer ou créer une SCP.
Peut-on avoir des salariés dans une SCP médicale ?
Absolument. La SCP peut embaucher du personnel administratif ou médical (secrétaire, assistant, infirmier, etc.) à titre de salarié, comme toute entreprise.
Que se passe-t-il si un associé veut partir ?
La sortie d’un membre est encadrée : elle doit respecter les statuts de la société, être validée par les autres associés et notifiée à l’Ordre. Le rachat des parts doit aussi être organisé.
Peut-on transformer une SCP en SEL ?
Oui, c’est possible, mais cela implique une transformation juridique complète avec nouvelles inscriptions, nouveaux statuts, et approbation de l’Ordre. De bons conseils s’imposent !
Faut-il un minimum de capital pour créer une SCP ?
Non, aucun montant minimum n’est imposé par la loi, mais les statuts doivent mentionner le capital social (même symbolique).
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