Notre guide pour augmenter ses revenus en libéral : Télécharger
Quand on exerce une activité libérale relevant du régime fiscal des Bénéfices Non Commerciaux, les charges sociales représentent une part importante de nos dépenses professionnelles. Et si le régime de la déclaration contrôlée permet souvent d’optimiser sa fiscalité, il implique aussi l’application d’obligations plus lourdes, notamment en matière de cotisations sociales.
Pas de panique : Comptasanté décortique pour vous ce que recouvrent vraiment les charges sociales en BNC, leur montant, leur calcul, leur paiement, et comment elles se comparent à celles du micro-BNC ou du régime auto-entrepreneur.
Vous êtes professionnel de santé libéral et vous voulez mieux comprendre ce que vous payez à l’URSSAF, à la caisse de retraite ou à votre complémentaire ? Vous êtes au bon endroit.
Dans le cadre d’une entreprise libérale soumise au régime BNC, les charges sociales correspondent aux cotisations que vous devez verser pour financer votre protection sociale et celle de vos concitoyens :
Elles sont calculées non pas sur votre chiffre d’affaires, mais sur votre bénéfice net (ou revenu imposable), c’est-à-dire sur la différence entre vos recettes et vos dépenses professionnelles.
Concrètement, cela veut dire que :
L’ensemble constitue un montant non négligeable, qui pèse sur votre gestion quotidienne et conditionne le montant de vos impôts. Il est donc essentiel de bien comprendre comment il est calculé et quand le payer, afin de ne pas trop grever votre trésorerie.
Le régime de la déclaration contrôlée, contrairement au micro-BNC, implique une détermination du bénéfice réel, d’où son nom, de votre activité professionnelle.
Vous déclarez donc vos revenus réels, soit :
Les Recettes – Dépenses professionnelles = Bénéfice net imposable
Les charges sociales sont alors calculées à partir de ce montant, souvent avec un taux global moyen compris entre 30 % et 40 %
Exemple :
Vous devez donc tenir une comptabilité en recettes-dépenses. Savoir classifier vos dépenses correctement vous permet non seulement de tenir une comptabilité exacte, mais aussi d’optimiser votre imposition.
C’est d’ailleurs le rôle principal de l’expert comptable : accompagner chacun de ses clients dans cette tâche et maximiser leurs déductions. Petit bonus : il peut aussi vous aider si vous êtes assujetti à la TVA.
Donc, sauf si vous adorez la compta et que c’est votre hobby (honnêtement on vous comprend), idéalement on vous recommande de faire ça avec l’aide :
En résumé :
Vos cotisations sont appelées par l’URSSAF et votre caisse de retraite en quatre versements trimestriels, souvent provisionnels, puis régularisés l’année suivante.
Par exemple :
D’où l’intérêt :
Même si votre revenu est faible ou nul, des cotisations minimales sont dues. C’est notamment le cas pour :
Exemple : même sans recettes, vous pouvez devoir compter autour de 1 000 € de cotisations pour rester affilié à la protection sociale.
Lequel est fait pour vous ?
À titre d’exemple, prenons un chiffre d’affaires de 40 000 € :
Le régime déclaration contrôlée est le plus avantageux si :
Certes, le régime auto-entrepreneur est l’option la plus simple, mais souvent le plus coûteux en cotisations sociales.
Quant au micro-BNC, il est un entre-deux : pratique, mais pas toujours optimisé.
Mais attention : qui dit BNC et déduction réelle, dit aussi gestion rigoureuse, et des obligations comptables plus importantes.
Quelques conseils concrets :
Ce n’est pas pour rien que Comptasanté a été créé :
Les cotisations sociales en Bénéfices Non Commerciaux sont un pilier de votre équilibre économique en libéral : ni à sous-estimer, ni à redouter, elles demandent surtout d’être bien anticipées. En comprenant les mécanismes de calcul, les échéances et les leviers d’optimisation, vous gagnez en sérénité… et en efficacité.
Chez Comptasanté, nous accompagnons exclusivement les professionnels de santé libéraux pour une comptabilité claire, optimisée, et sans surprise. Envie de mieux gérer vos cotisations URSSAF, vos déclarations 2035, ou de faire le choix de changer de régime en toute sécurité ? Échangez avec un de nos experts dédiés à votre profession : votre avenir libéral commence par une compta bien pensée.
On s’en occupe ensemble ?
Oui !!! Et heureusement ! Les cotisations obligatoires (URSSAF, retraite, invalidité-décès) sont déductibles du revenu imposable dans la déclaration contrôlée, ce qui réduit l’impôt à payer.
Si vous dépassez le seuil de 77 700 € de CA sur deux années consécutives, vous passez automatiquement au régime de la déclaration contrôlée l’année suivante. Il faut alors adapter votre comptabilité.
Vous ne payez pas de cotisations proportionnelles, mais vous êtes quand même redevable de cotisations minimales pour rester affilié à la protection sociale. En revanche, votre impôt sur le revenu sera nul.
Oui, notamment :
Mais elles nécessitent des démarches précises, à anticiper dès la création de votre activité (c’est à la fois l’avantage et l’inconvénient des entrepreneurs : savoir se projeter dans l’avenir de leur profession).
Oui, vous pouvez passer volontairement du micro-BNC au régime contrôlé (ou inversement) en le signalant à l’administration au moment voulu (on vous recommande de prévenir en fin d’exercice fiscal pour l’année suivante). Il faut alors adapter votre comptabilité et informer votre AGA le cas échéant.
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