Notre guide pour augmenter ses revenus en libéral : Télécharger
Si vous êtes médecin et que vous faites des remplacements, vous avez probablement une relation amour/haine avec la comptabilité. On comprend : entre les recettes encaissées, les rétrocessions, les infos à conserver et les cotisations à déclarer, on peut vite se sentir noyé.
Chez Comptasanté, notre job est de faciliter la vie des professionnels de santé, pas à pas et sans langue de bois. On vous explique donc ici comment déclarer ses revenus en tant que médecin remplaçant. On parle régime micro-bnc, réel, recettes et dépenses, et globalement de tout ce qui vous aidera à garder la tête froide.
L’objectif : que vous puissiez après votre lecture répondre à 90% des questions pratiques sur la compta et savoir quand faire appel à un expert-comptable (spoiler : parfois ça change la vie).
Le premier choix important à faire, c’est votre mode d’imposition. Deux grandes familles : le micro‑BNC (aussi appelé régime simplifié) et le régime réel (aussi dit de la déclaration contrôlée, via la 2035).
En bref : si vos dépenses dépassent l’abattement forfaitaire, ou si vos recettes s’accumulent, changez. Le choix se fait souvent en fin d’année en fonction du montant des recettes annuelles.
Conseil pratique Comptasanté : faites un rapide calcul prévisionnel (sur 12 mois) pour comparer. (Et si on vous a perdu à “calcul” ou à prévisionnel, pas de panique : on peut vous aider, c’est notre métier.)
Côté contributions sociales, il faut distinguer URSSAF, organisme de retraite (CARMF), et RSPM (régime simplifié des professions médicales).
Le point Comptasanté : Le Régime Simplifié des Professions Médicales (RSPM) vous permet de déclarer toutes vos contributions sociales mensuellement ou trimestriellement. Si vous avez une activité de remplacement ponctuelle avec de faibles recettes, le RSPM peut être adapté.
Mais si vous enchaînez les missions, que vous accumulez plus de 19 000€ de chiffre d’affaires par an ou que vous souhaitez déduire des dépenses importantes, mieux vaut rester dans un mécanisme classique et cotiser à la CARMF.
Astuce Comptasanté : le mieux, c’est encore de demander un audit simple de votre activité. On vous aide à trancher !
Peu importe le régime, il y a quand même certains incontournables :
La solution Comptasanté : la rigueur. 10 à 20 minutes par semaine suffisent pour scanner, nommer et classer. Si vous laissez traîner 6 mois, la gestion devient effectivement une corvée.
Pourquoi tout garder ? Parce que l’administration peut exiger des justificatifs. En cas de doute, il faut pouvoir prouver que vous êtes en règle.
Une rétrocession est une part des honoraires que le cabinet vous reverse. Dans le contrat de remplacement, faites figurer clairement : taux de rétribution, période, modalités de paiement, responsabilités (assurance RCP), et conditions de travail.
Côté comptable, traitez-la comme une recette et conservez la facture ou le reçu.
Checklist rapide de fin de remplacement :
déclarer ses revenus médecin remplaçant
En simplifié, vous reportez vos recettes globales sur votre déclaration annuelle d’impôt. L’administration applique un abattement forfaitaire. Rappel : même si vous bénéficiez de l’abattement, conservez vos justificatifs pendant au moins deux ans.
En contrôlée, vous déclarez via le formulaire 2035 : vous détaillez vos dépenses, amortissements, frais de structure, assurance, frais de gestion, revenus. Oui, ça exige un minimum d’organisation.
Exemple concret : si vous réalisez 40 000 € de recettes et avez 15 000 € de dépenses déductibles, le régime réel sera probablement plus avantageux.
L’URSSAF : si vous êtes affilié, vous déclarez vos revenus selon la périodicité (mensuelle/trimestrielle). Les contributions sont calculées sur la base des recettes ou du résultat selon le mode d’imposition.
La CARMF : elle gère une partie de vos retraites et complémentaires. Vérifiez bien les règles applicables aux remplaçants. Certains dispositifs spécifiques (primes, indemnités journalières) nécessitent des mentions particulières.
la comptabilité en 3 étapes
Si la comptabilité vous énerve (on vous comprend), déléguez à un expert : le cabinet Comptasanté accompagne déjà beaucoup de médecins remplaçants.
Découvrez nos offres !
Inscription à l’URSSAF (ou adhésion au RSPM si vous êtes éligible), affiliation aux caisses de retraite (CARMF), souscription d’une assurance responsabilité civile professionnelle, signature d’un contrat de remplacement clair, et tenue d’un livre des recettes. Pensez aussi à prévenir votre ordre professionnel.
Vous pouvez déduire les frais de déplacement, hébergement, repas (selon conditions), achat de matériel, abonnement logiciel, assurance, contributions professionnelles, et la rétrocession payée si applicable. En micro, vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire.
Cherchez une structure qui connaît les professions de santé, maîtrise les différents modes d’imposition, propose un accompagnement adapté, des conseils pour optimiser votre activité et votre comptabilité, et des avis clients vérifiables. Un bon comptable spécialisé dans l’activité médicale en libéral vous aide à anticiper et à réduire les risques.
Privilégiez un logiciel ou une plateforme qui permet de gérer facilement recettes et dépenses, connexion bancaire et export pour le formulaire 2035. Une version mobile facilite la numérisation des factures sur le pouce. Un coffre‑fort numérique pour archiver vos justificatifs par année est un plus.
Inscrivez la rétrocession dans le contrat (taux, périodicité), obtenez un récapitulatif signé, enregistrez-la dans votre journal/livre et joignez la facture. Elle impacte votre base de cotisations et la déclaration fiscale. En cas de doute, demandez un avis à un expert.
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