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Les kinésithérapeutes libéraux en rêvent : réduire les coûts, bosser en équipe, échanger des astuces avec des pros et se soutenir les uns les autres dans ce quotidien pas toujours évident de professionnel de santé libéral. Mais partager son cabinet, c’est comme partager son bureau, ça ne s’improvise pas (et reconnaissons-le, il faut être psychologue parfois…) Il y a du bon, du moins bon, et puis… des petites galères qu’on préfère anticiper. Voici donc un guide complet pour vous aider à partager votre cabinet avec succès, que vous soyez du genre organisé, bon camarade, psychologue… ou pas trop !
L’idée de partager son cabinet peut séduire, et pour cause ! Voici les principaux avantages du cabinet partagé qui devraient vous faire réfléchir (et oui, les comptes aussi font partie de l’équation…).
Pour tout kiné libéral, le coût d’installation est un sacré morceau : entre passer l’annonce pour la location de l’espace, payer le loyer, les charges, et l’équipement, la note monte vite (sans compter que c’est déjà un emploi à plein temps). Un cabinet partagé, c’est donc la possibilité de diviser les dépenses. Imaginez : une superficie généreuse, des locaux bien aménagés, une salle de soins ultra-équipée… mais payée à plusieurs. C’est tout de suite plus sympa pour les finances, non ?
En partageant un cabinet, non seulement on optimise le coût d’un cabinet et on réduit les charges fixes (loyer, électricité, assurances, c’est pas les dépenses obligatoires qui manquent en France !), mais on peut aussi se permettre d’investir dans du matériel haut de gamme et bien équiper le bureau, la salle d’attente et les salles de soin. Vous rêvez d’un appareil d’électrothérapie de dernière génération ? À plusieurs, ça devient beaucoup plus accessible !
Et puis, il y a aussi les aspects fiscaux. Vous avez sûrement entendu parler de la SCM (Société Civile de Moyens) ou du contrat d’exercice en commun. Ces solutions permettent de mutualiser les frais, tout en gardant chacun sa propre comptabilité. Chaque praticien médical ou paramédical reste fiscalement indépendant mais profite des avantages d’une gestion collective des dépenses. Vous hésitez encore ? On va plus loin juste après.
L’autre gros atout d’un centre médical partagé, c’est la possibilité de créer un véritable espace pluridisciplinaire. Travailler avec d’autres pros libéraux de la santé (infirmier, médecin, psychologue, sage-femme….) ça ouvre des portes pour des collaborations fructueuses et enrichissantes. Cette dynamique permet aussi d’offrir un suivi plus complet et une approche holistique des soins aux patients : avec des experts de différentes spécialités sous un même toit, c’est un gain de temps pour eux, mais aussi un vrai plus pour la réputation du cabinet.
Et puis, qui dit partage de cabinet kiné dit aussi plus de flexibilité pour les remplacements, les absences, etc. Vous avez besoin de partir en formation ou de prendre une journée ? Il sera plus simple d’organiser un remplacement ou de trouver quelqu’un pour s’occuper de votre patientèle le temps de votre absence. Bref, un cadre de travail plus souple, qui vous permet de souffler un peu plus facilement.
Une fois la décision prise, reste le défi de trouver le cabinet parfait… et de l’aménager et l’organiser intelligemment pour que tout le monde s’y sente bien.
Quand on est kiné libéral, le choix d’un cabinet n’est pas juste une question de mètres carrés. La recherche est souvent un vrai parcours du combattant. Envie d’un cabinet en plein centre-ville, proche du métro ou d’autres transports en commun pour attirer une clientèle large ? Ou plutôt d’un coin tranquille avec parking, pour le confort des patients ? Ces critères peuvent sembler anecdotiques, mais ils peuvent faire toute la différence, autant pour votre confort que pour l’attractivité de votre offre.
Le bouche-à-oreille reste souvent une excellente méthode pour trouver des locaux adaptés. Sinon, de nombreuses plateformes proposent des annonces pour des cabinets à partager. Que vous optiez pour un local déjà équipé ou pour un espace à aménager, pensez à l’aspect pratique : des salles de soin adaptées à votre spécialité, une salle d’attente confortable, un lavabo dans chaque salle… Et, bien sûr, vérifiez que le cabinet réponde aux normes en vigueur pour les professions de santé !
Dans un cabinet partagé, l’organisation est cruciale. On ne parle pas seulement de répartir les créneaux d’occupation du local ou des salles pendant la semaine. Il s’agit aussi de prévoir les jours où chaque praticien sera présent et disponible pendant la semaine. Par exemple, certains kinésithérapeutes choisissent de travailler en alternance : l’un prend les lundis, mercredis et vendredis, pendant que l’autre occupe les créneaux restants. Cela permet d’éviter les conflits et d’optimiser l’utilisation des espaces, sans que personne ne se sente à l’étroit.
Le partage des tâches logistiques est aussi un point important. Pensez à créer une liste des ressources communes : que ce soit la laverie pour les serviettes, la gestion des fournitures, ou l’organisation des salles d’attente. Le mieux reste de convenir dès le départ des responsabilités de chacun. Plus vous vous organiserez en amont, moins vous aurez de surprises désagréables au quotidien. Le nec plus ultra qu’on vous recommande : un logiciel de gestion en béton armé pour gérer tout ça, comme Topaze Air par exemple.
Enfin, impossible de parler de partage de cabinet sans aborder les aspects comptables et juridiques. Ne partez pas ! Avec un peu de méthode (et les conseils de nos experts-comptables Comptasanté), tout ça devient presque… ludique.
En matière de cabinet partagé de kinésithérapeutes, plusieurs solutions s’offrent à vous pour formaliser la collaboration. Vous pouvez opter pour la SCM (Société Civile de Moyens), le contrat d’exercice en commun, ou encore la cession de parts si vous partagez une partie de votre activité.
La SCM, par exemple, permet de diviser les dépenses en fonction de l’utilisation de l’espace et des ressources, tout en restant chacun fiscalement indépendant. Elle est simple à mettre en place et évite la création d’une structure juridique lourde. Si, en revanche, vous souhaitez une répartition encore plus équitable, le contrat d’exercice conjoint peut être envisagé. Mais attention, ce type d’accord nécessite une gestion administrative plus poussée.
Enfin, si l’un des kinés souhaite cesser son activité ou se retirer du cabinet, il est essentiel de formaliser les règles de cession de parts pour que tout se déroule en bonne intelligence. Cela implique également une mission juridique de modification des statuts de votre SCM. Dans ces cas-là, on vous conseille de vous faire accompagner d’un cabinet juridique
Travailler à plusieurs, c’est aussi savoir anticiper les éventuels désaccords. Pour éviter les soucis, pensez à établir un règlement intérieur. Qui gère quoi ? Qui paie quoi ? Comment encadrer les absences et les remplacements ? Ce règlement peut inclure des règles sur l’utilisation des ressources, la propreté des locaux, ou même l’accueil des patients. Avec des règles claires, chacun saura exactement à quoi s’en tenir, et cela renforcera la cohésion de l’équipe. Et là encore, Comptasanté est à vos côtés pour vous aider à formaliser ces aspects. Nos experts vous accompagnent pour anticiper les petits tracas et vous éviter des migraines comptables. En tant que spécialiste des professions libérales, on sait bien que les soucis administratifs et fiscaux sont la dernière chose dont vous avez envie de vous soucier !
Voilà, vous avez toutes les cartes en main pour faire de votre cabinet partagé un lieu accueillant, professionnel, et parfaitement organisé. Entre les avantages financiers, la synergie avec vos collègues, et l’opportunité d’optimiser vos charges, il n’y a que du bon (ou presque). N’oubliez pas : chez Comptasanté, on est là pour vous accompagner dans tous ces aspects comptables et administratifs. Que ce soit pour comprendre les subtilités fiscales d’un cabinet partagé, anticiper les litiges, ou optimiser votre fiscalité, on est à votre écoute. Un cabinet partagé ? Avec nous, c’est l’esprit tranquille !
Le partage de cabinet, est-ce vraiment avantageux financièrement ?
Absolument ! En partageant un cabinet, vous divisez le loyer, les charges (eau, électricité), et même certains équipements. C’est un excellent moyen de réduire vos coûts fixes sans sacrifier la qualité de votre installation. Grâce aux mutualisations de frais, vous pouvez aussi vous permettre un espace plus spacieux ou mieux situé. Il faut juste bien vous entendre avec vos collègues !
Quels sont les statuts légaux possibles pour partager un cabinet ?
Deux options principales s’offrent à vous : la SCM (Société Civile de Moyens) et le contrat d’exercice conjoint. La SCM vous permet de partager les dépenses tout en restant fiscalement indépendant. Le contrat d’exercice commun, lui, formalise la collaboration tout en divisant les charges et les responsabilités, mais implique une gestion administrative un peu plus poussée.
Est-ce que le partage de cabinet fonctionne bien avec d’autres professionnels, comme des psychologues ou infirmiers ?
Oui, le partage avec d’autres professionnels de la santé est souvent très bénéfique. Cela favorise une approche pluridisciplinaire et attire une clientèle variée. En mutualisant les espaces d’attente ou certaines salles, vous diversifiez votre offre de soins et élargissez votre réseau professionnel et votre patientèle.
Comment éviter les conflits entre collègues dans un cabinet partagé ?
La clé pour éviter les frictions est une bonne organisation du cabinet partagé et une communication ouverte. Mettez en place un règlement intérieur avec des règles claires sur l’utilisation des espaces communs, la propreté, et la gestion des absences et remplacements. En cas de désaccord, un cadre établi dès le début permettra de résoudre les problèmes plus sereinement. Et n’oubliez pas : votre ordre ou un cabinet d’avocat s’occupant des contentieux entre praticiens peut vous aider.
Comment gérer le départ ou la cessation d’activité d’un collègue en cabinet partagé ?
Prévoyez dès le départ des conditions de cession dans le contrat de partage du cabinet. Vous pouvez définir des règles pour la revente des parts de l’équipement ou pour le transfert du bail. Cette anticipation simplifie la transition et évite les litiges, assurant ainsi la continuité de l’activité sans stress.
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