Notre guide pour augmenter ses revenus en libéral : Télécharger
Ah, le statut libéral… rien que ces deux mots peuvent déclencher des sueurs froides chez les professionnels de santé qui se lancent dans l’activité indépendante. Dans cette jungle des régimes, entre la ribambelle d’acronymes désignant les sociétés, la question du social, de la responsabilité, de la déclaration et des impôts, on se croirait presque dans un escape game fiscal.
Bonne nouvelle : on a la carte et la boussole (et pas besoin de machette).
Alors c’est parti, on va décortiquer pour vous ce qu’est vraiment le statut libéral, les différences entre auto-entrepreneur, indépendant et libéral, et surtout comment choisir la meilleure option pour votre exercice. Parce que la comptabilité, c’est une discipline sérieuse et réglementée, mais ce n’est pas forcément compliqué.
Être libéral, c’est exercer une activité professionnelle en toute indépendance, sans lien de subordination avec un patron. Concrètement, vous vendez votre savoir-faire intellectuel ou technique, directement à vos patients ou clients. Vous êtes votre propre chef, et vous choisissez votre mode d’exercice (en cabinet, en maison de santé, seul ou en groupe).
Le statut libéral, c’est tout simplement le cadre juridique qui encadre l’exercice des professions libérales. Médecins, kinés, IDEL, orthophonistes, sages-femmes, ostéopathes, dentistes… bref, toutes ces activités où vous vendez vos compétences plutôt qu’un produit.
Par exemple :
Une profession libérale, c’est l’activité exercée par un professionnel qui met en œuvre son expertise personnelle pour soigner, conseiller ou accompagner.
Il y a deux grandes catégories :
Le statut auto-entrepreneur (plutôt appelé actuellement micro-entrepreneur ou micro-entreprise) est une forme simplifiée d’entreprise individuelle. C’est très populaire car la création est rapide, la déclaration de chiffre d’affaires est ultra simple, et les cotisations sociales sont proportionnelles aux recettes encaissées. En revanche, ce régime a des plafonds de revenus et ne permet pas de déduire ses frais réels (ex : matériel, loyer).
Quand votre activité grandit, ou que vous voulez vous associer, créer une société peut être plus avantageux. Quelques exemples :
En résumé :
Quand on parle de choix du statut, il y a plusieurs pistes. On retrouve :
Bon à savoir : attention au régime fiscal que vous choisissez pour ce statut. Vous pouvez opter pour l’impôt sur le revenu (IR) ou pour l’impôt sur le sociétés (IS). Ce dernier implique une distinction plus complexe entre les revenus professionnels et les bénéfices de l’entreprise, nécessitant une gestion plus rigoureuse et une vigilance accrue quant aux obligations fiscales. Si vous avez des doutes, mieux vaut nous en parler.
Exemple :
Vous l’aurez compris : le statut, ce n’est pas une punition fiscale, mais un outil à dompter. Chaque choix juridique dépend de votre activité, de votre revenu, de vos objectifs (bosser seul, en société, ou à plusieurs via une SCM ou une SCP) et de vos envies d’avenir. Pas de panique : il sera toujours le temps de changer de statut ou de régime fiscal si votre activité évolue !
Et si vous êtes perdus dans ce dédale de statuts, cotisations et impôts, souvenez-vous : Comptasanté est l’expert des libéraux. On parle votre langue, sans jargon inutile, et on vous accompagne dans la création, la gestion et la déclaration.
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C’est une activité exercée en toute indépendance, qui repose sur des compétences intellectuelles ou techniques, souvent avec une responsabilité personnelle et un code de déontologie.
Un auto-entrepreneur est un entrepreneur individuel avec un régime simplifié. Une profession libérale peut adopter ce régime, mais pas uniquement : elle peut aussi exercer en société.
Ça dépend ! Pour démarrer avec peu de frais : l’entreprise individuelle en micro-BNC. Pour un gros chiffre d’affaires et une meilleure protection sociale : la société (SAS, SARL, EURL).
Oui, mais tous les indépendants ne sont pas libéraux. Exemple : un boulanger est indépendant mais pas en profession libérale.
SEL : Société d’Exercice Libéral, réservée aux professions réglementées.
SELARL : Société d’Exercice Libéral à Resp. Limitée
SCP : Société Civile Professionnelle, pour exercer à plusieurs.
SCI : Société Civile Immobilière, pour acheter votre local via une société
SCM : Société Civile de Moyens, pour mutualiser vos frais sans mélanger vos recettes.
SASU : Société par actions simplifiée unipersonnelle, pour un statut social proche de celui d’un salarié
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